vendredi 28 juin 2013

Un exemple de la façon dont sont traitées les victimes de viol

Une jeune femme a été violée il y a 7 mois à Rennes à la sortie d'une boîte de nuit. Elle a les bons réflexes et le courage d'aller déposer une plainte au commissariat de police. Les policiers font leur travail de prélèvements gynécologiques sur la victime, gardent ses vêtements et sous-vêtements en vue d'une recherche de l'ADN de l'agresseur. Mais le Procureur de la République ne l'entend pas de cette oreille : il refuse de faire les analyses, alors que l'enquête continue.

Six mois plus tard, les policiers rennais apprennent qu'un agresseur de femmes a été arrêté à Toulouse, après un viol où la victime a "été laissée pour morte dans une benne à ordures" ai-je entendu Maître Franck Berton dire ce matin sur Europe 1. Finalement, les policiers obtiennent du Parquet de Rennes qu'une analyse ADN (à 340 euros l'analyse) soit faite. Le violeur est confondu, il est dans les fichiers de la police : il est bien l'agresseur de Rennes. Il a eu le temps de commettre TROIS AUTRES VIOLS à Niort, La Rochelle et Toulouse, dont un avec tentative de meurtre ! Voici ce que dit de l'affaire le journal Ouest-France : le Procureur se défend que ce soit une affaire d'argent, il n'a pas jugé, tenez-vous bien, qu'il y ait des chances sérieuses de trouver un ADN masculin sur la petite culotte de la victime ! On se pince.

Le syndicat de la magistrature se défend maladroitement et à contre-temps du Parquet de Rennes, en agitant l'habituel manque de moyens de la Justice, réflexe corporatiste qu'on nous sert à chaque fois, pour tenter de trouver des justifications à l'incurie qui règne en matière de viols et d'agressions sexuelles. Le viol n'est pas dans les priorités des mecs : si vous franchissez le cap de la maltraitance des commissariats, vous allez tâter de l'inhumanité de la Justice et du Parquet.
Sur le site de France Bleu, le témoignage de la victime rennaise suivi de la défense du syndicat de la Magistrature, invoquant son "manque de moyens" :


Débourser 340 €uros pour trouver un violeur, ce serait trop cher ? Ou plus sûrement, les affaires de viols, ce n'est pas dans les priorités de la société, Franck Berton le dit tout net. La violence machiste permet de tenir les femmes en laisse, de faire régner la terreur. C'est même comme ça que fonctionne le terrorisme, le terrorisme machiste en l'occurrence.

Du pognon, il y en a en Ille et Vilaine : figurez-vous que quand on est des Côtes d'Armor, on s'appelle un costarmoricain, quand on habite le Finistère on est un finistérien, et le Morbihan un morbihannais. Mais enfer et damnation, les habitants d'Ille et Vilaine ne s'appellent pas, pas plus que ceux de Loire-Atlantique, d'ailleurs. Ça ne pouvait plus durer. Je sais que les budgets ne sont pas les mêmes, mais tout de même 15 000 €uros pour "phosphorer" sur un nom, par un comité de "personnalités locales" présidées par l'Administrateur du Stade Rennais himself, ex patron d'une agence de pub de surcroît, là ça mérite qu'on y consacre du temps et du pognon ! Le lien vers cette information est ICI. Les footeux, décidément, démontrent tous les jours les priorités du pouvoir masculin : parasiter et détourner les ressources de la société à leur profit. Ils sont emblématiques du pouvoir de nuisance du sempiternel pouvoir mâle et de ses priorités. Ah oui, j'oubliais, le Conseil Général d'Ille et Vilaine est un organe à majorité masculine : 13 femmes sur 53 sièges.

lundi 24 juin 2013

La radio des blogueuses/eurs : ma chanson de l'été

Radio de l'été des blogueuses/eurs, saison 4 de Lolobobo ! Taguée par Euterpe, voici ma chanson de l'été : Get a job (plus facile à dire qu'à faire) de Gossip, groupe que j'aime beaucoup, ainsi que sa leadeuse,
Beth Ditto,



qui dans le clip ci-dessus, essaie (presque) tous les métiers, de filles et de garçons, y compris j'ai vu, des boulots de "téléphone rose", comme on ne dit plus ! Mais elle réussit AUSSI à se faire embaucher chez Franks Erections (boîte de Bâtiment - Travaux publics), ce qui est très bien observé des choix entrepreneuriaux des mecs -à qui je conseille quand même de faire gaffe au dépôt de bilan ! Le casque de chantier ne protège pas de tout, malgré la prestance indéniable qu'il confère. Et puis, en ces temps de chômage massif, voir toutes ces employment opportunities, ça remonte le moral. Bon été.

Sans aucune obligation, bien entendu, je tague ClumsyBaby qui fera comme elle le sent.

EDIT : J'ai mis en haut à droite le lien vers la pétition d'Osez le féminisme pour la retraite des femmes : il suffit de cliquer sur l'image et d'ouvrir le lien dans un nouvel onglet. Le dessin est de Visant.

jeudi 20 juin 2013

Le casuel de la semaine

RACISME : Rencontre au bac à compost en bas de chez moi où je recycle mes épluchures de légumes. Une voisine entreprenante remue le bac et le débarrasse des morceaux de plastique qui n'ont rien à y faire. La conversation s'engage sur les pratiques des habitants du quartier quant au compostage qui a de plus en plus d'adhérents : elle y trouve des os, des ailes de poulets et même des "boyaux", c'est "la turque" qui les y met ! Et ça attire "les rats", elle en a vu un gros dans les parages, la semaine dernière, "un gros rat, vous vous rendez compte" ! Outre le fait qu'il n'est pas formellement interdit de mettre des restes de viandes dans le compost, sans que cela soit conseillé (j'ai assisté à une formation), comment sait-elle que c'est une turque ? En a-t-elle la certitude ? Où met-elle ses propres restes de viandes ? Lors d'une précédente conversation, elle m'a dit être omnivore "parce qu'elle a à la maison des garçons qui font du sport", selon la remarque habituelle qu'on me fait quand je dis que je suis végétarienne. D'autre part, je n'ai jamais compris ni adhéré à cette vision hiérarchique des animaux : ceux que nous aimons, ceux que nous haïssons, ceux qui nous mangeons. Les hiérarchies m'ennuient à cause de leur arbitraire, et j'en suis victime en tant que femme. J'ai, pour ma part, vu un chat sortir un soir du bac à compost, comme un diable à ressort : je n'en ai pas fait une pendule ! J'ai juste un peu engueulé le chat pour le coup de frousse qu'il m'a donné !


Je vous passe les autres arguments qu'elle m'a sortis, et mes réponses, qu'elle n'écoutait d'ailleurs pas : je ne me suis pas fait une copine !

SPECISME :




Samedi 15/6/2013 : Die-in Boulevard Saint-Michel pendant la Marche contre les abattoirs.

Nous sommes Boulevard Saint-Michel, au croisement d'une grande avenue, tous étendus par terre, faisant les morts. Je suis en position semi-fœtale, le dos cassé par deux heures de marche à bon pas, les cheveux sur les chaussures du mec au-dessus de moi. J'entends les voitures, motos, scooters d'en face qui klaxonnent d'exaspération, je vois un policier bras étendus, sifflet à la bouche, qui fait rempart face à l'avenue, et un mec du service d'ordre de la manif qui barre lui aussi le passage en allant d'un trottoir à l'autre ; également dans mon champ de vision une dame portant à bout de bras un énorme panneau montrant une atroce scène de vache abattue pendant à un crochet, et la présentant en mouvement de balancier aux automobilistes qui attendent, j'entends les dernières phrases de la Marche Funèbre de Chopin, j'expérimente un sentiment de vulnérabilité avec toutes ces voitures en face, quand, juste au-dessus de moi, j'entends une voix de femme "posh ", très germano-pratine (nous sommes dans le Paris littéraire, à quelques encablures du Dôme et de la Coupole où Simone de Beauvoir et Sartre allaient boire des mousses), qui dit d'un ton ennuyé "Mais qui sont ces gens ? Ce sont des extra-terrestres !". Oui, c'est nous les extra-terrestres, on arrive de la planète Mars en car, eux, ils sont juste "normaux", du quartier quoi !

Dans le car qui me ramène donc vers la planète Mars le soir, un indicateur numérique lumineux indique 22H38, j'en piaffe d'impatience, l'arrivée est prévue pour 23 H. Je dis à ma voisine d'à coté qui a encore plus d'une heure de route en voiture vers Nantes que ça va me faire du bien de me dégourdir les jambes pendant les 25 minutes de marche vers chez moi. "Tu rentres à pied SEULE dans le noir (dans le noir, n'exagérons rien, les rues sont éclairées), tu n'as pas peur ? -Je ne risque rien, je suis dans mon quartier, non, je n'ai pas peur, est ma réponse. -Moi, je ne tente pas le diable (bon sang, le diable serait dans le coup ?), je t'admire j'aurais peur, quelqu'un (Qui ?) de malintentionné... -Eh bien on serait DEUX malintentionnés, tant que je paie les mêmes impôts que les mecs (je n'imagine pas une seconde qu'elle pense que je pourrait être agressée par une femme), je passe aux mêmes endroits qu'eux à N'IMPORTE QUELLE HEURE ! Non, mais c'est quand même un monde. Je vous le donne en mille : c'est encore moi qui suis passée pour l'agressive, les potentiels agresseurs, eux, ne sont même pas nommés ! Habituel bœuf sur la langue des femmes, le terrorisme machiste est passé sous silence, tout est normal. SEXISME caractérisé.

jeudi 13 juin 2013

Compter pour rien

Compter pour du beurre, compter pour des cacahuètes, compter pour des clous, travailler pour la peau, counting for nothing !

Traduction du tableau : les femmes, 50 % de la population mondiale fournissent les DEUX-TIERS (75 %) des heures de travail (corvées domestiques, de soins au enfants, aux malades et aux vieux...), reçoivent 10 % du revenu, et détiennent 1 % de la propriété mondiale.
En ces temps de réforme des régimes de retraite, il est bon de rappeler que le travail des femmes ne compte pas. Les PIB masculins, c'est "l'annulation de la valeur du travail effectué par les femmes".

Marilyn Waring, économiste, plus jeune élue (à 23 ans) au parlement néo-zélandais de 1975 jusqu'en 1984, activiste pour l'environnement, le désarmement et le contrôle des armes, féministe, a écrit en 1988 "If women counted" (Si les femmes comptaient), une analyse démontrant que la contribution des femmes à l'économie et à la production de richesses est ignorée. 30 ans plus tard, nous en sommes au même point.

Produire des richesses, d'après Waring, c'est exploiter et détruire l'environnement, fabriquer des armes, les surveiller, comme à l'Île Longue au large de Brest, faire la guerre (bin oui, il faut bien qu'elles servent les armes fabriquées), forer en mer du Nord ou sous l'Alaska, ce qui provoque des accidents ou des marées noires qui tuent la biodiversité, et que les compagnies d'assurance et de réassurance  remboursent (mal) en sous-évaluant leur impact, puisque la nature ne vaut rien et que les services qu'elle nous rend ne comptent pas non plus. Il y a des pêcheurs de crevettes dans le coin ? Tant pis, qu'ils changent de métier, flexibilité ça s'appelle. Soigner des cancers du colon ou du poumon aussi, ça rapporte plein de pognon : il faut acheter à Siemens ou Philips Médical des scanners et des IRM pour en faire le diagnostic, puis des produits chimiques aux  industries du médicament pour les soigner. J'oubliais l'industrie nucléaire qui laisse derrière elle, après ses catastrophes (Tchernobyl, Fukushima...) des friches empoisonnées, à charge pour les compagnies d'assurance de (mal) indemniser les victimes.Et puis "rien ne vaut une bonne guerre" pour relancer ensuite l'industrie du bâtiment et des travaux publics pour réparer les infrastructures détruites.

Ne pas confondre : les mecs travaillent, les femmes font du bénévolat. Ce qui revient à ne rien faire. Même dans les associations défendant pourtant les vaches à traire (les vraies, celles qui ont fourni le modèle à leur corps défendant), on exploite les femmes ! Comment ça, vous n'êtes pas libre le prochain week-end ? Votre voiture est au garage et votre ordinateur n'est pas équipé de la dernière version Word pour Windows 7 : mais quelle emmerdeuse, celle-là ! Et quelle pauvre nouille en plus, qui travaille sur un logiciel libre, comme si on avait que ça à faire, des downgrade de nos documents pour elle ! Même quand ça se donne, ce n'est pas bien, pas à l'heure, il faut négocier, et si de surcroît, elle a des opinions politiques, la vache à traire, mais ouvaton ?


Woman, shut up ! Pendant que tu bavardes et récrimines, le temps passe et les corvées n'avancent pas !
Et puis ça sert bien, un réservoir de pauvres désespérées : ça fournit en main d’œuvre l'industrie de la prostitution, bien commode quand on a des "besoins irrépressibles à satisfaire", hors des liens du mariage.
C'est vrai qu'ils ont tous tellement l'habitude que la soupe soit prête, le linge lavé-repassé, la case propre, les enfants nourris et couchés, le chien promené ! Figurez-vous qu'en Grande-Bretagne, selon cet article du Guardian, le nombre d'âgés ou handicapés malades soignés par unE "bénévole" de la famille a augmenté de 11% (plus 600 000) durant la dernière décennie, et que toutes ces femmes (ce sont en majorité des femmes) gratuites dans la domesticité bénévole, font économiser au budget anglais 119 milliards de Livres sterling !  
119 MILLIARDS de £ ! 

Pour ensuite, comme en France, puisque c'est pareil, rejoindre les gros bataillons des pauvres retraitées, une sur deux avec moins de 900 € pour survivre, et en tout état de cause, percevoir une retraite de MOINS 48 % par rapport aux hommes, composer l'immense majorité des récipiendaires du minimum vieillesse, moins de 400 € par mois, le prix du mépris du patriarcat à ses "bénévoles". Marilyn Waring : "Si vous n'êtes pas visible en tant que producteur dans l'économie d'un pays, vous n'aurez pas de visibilité au moment de la répartition des avantages". Les femmes paient le prix pour les décisions prises par les hommes : ils ont le pouvoir partout, depuis les salles de marché des banques où ils font joujou avec notre argent (privé et public), jusqu'au Parlement où ils peuvent décider de nous couper les vivres pendant nos vieux jours ! Il est plus que temps de changer ces outils obsolètes de comptabilité des richesses mondiales ! Les femmes trinquent et les services rendus par la nature sont en voie d'épuisement. Un sursaut, avant qu'ils ne nous aient salopé la planète ? Car nous n'en avons pas de rechange.

Lien : "Who's counting" - Sexe, mensonge et mondialisation.

jeudi 6 juin 2013

Enterrement en Brocéliande

Il y a trois mois, j'ai publié un billet sur une action de défense de Brocéliande contre un projet d'enfouissement de déchets sur le site de Point-Clos, commune de Gaël (35). Les choses ont évolué dans un sens défavorable, l'association Sauvegarde de Brocéliande ayant été condamnée par le Tribunal de Vannes à la liquidation judiciaire à la suite d'une erreur de plainte en recommandé, et comme cette dernière n'a pas les moyens de payer, son enterrement symbolique avait lieu samedi 1er juin. Je suis arrivée au site de Point Clos, lieu de la cérémonie,


parfaitement signalé et où attendait le cercueil.

Le SMICTOM, syndicat de 65 communes prévoit en plus de deux sites d'enfouissement, une usine de Tri-Mécano-Biologique (TMB), le mot biologique n'étant apparemment destiné qu'à tromper les gogos. Son projet est ici. L'Association Sauvegarde de Brocéliande, entre autres, s'oppose au projet pour plusieurs raisons : la principale est que l'usine TMB est incitative à la production de déchets : comme toute usine, elle représente un lourd investissement qu'il faudra rentabiliser. Sorte de Léviathan, il faudra la nourrir pendant des dizaines d'années pour récupérer le lourd investissement de départ, ce qui est totalement en contradiction avec les politiques de réduction des déchets à la source. Message adressé aux consommateurs par cette usine : achetez suremballé, ne triez plus vos déchets, on s'en occupe. Ensuite, le choix du site forestier de Paimpont où les spécialistes situent la mythique forêt de Brocéliande des légendes arthuriennes est un des sites touristiques les plus fréquentés de Bretagne ; Point-Clos 1 reçoit des déchets depuis déjà 30 ans. Certains se posent même la question de savoir si des déchets radio-actifs n'y auraient pas été enterrés !


En tous cas, ça tue : sur la base de déclarations des familles et des observations terrain, on relèverait une soixantaine de cancers pour 250 habitants, dans un rayon de 2 km autour de l'ancienne décharge, soit près de 30 %. Une chose est sûre : depuis 30 ans, ces déchets produisent des lixiviats, percolats d'eaux de pluies et des matières toxiques, qui polluent le sol et les nappes phréatiques. En un mot, c'est dégueulasse ! Il y a eu également dans ce dossier un conflit d'intérêt, notion toujours incomprise en France : le multi-casquettes Maurice Théaud se fait élire conseiller général d'Ille et Vilaine de 2001 à 2008, en restant PDG de la Société Théaud SA, collecte, transports et traitement de déchets ménagers et industriels en Ille-et-Vilaine, entre autres fonctions ! Drôlement commode pour pousser des dossiers et obtenir des contrats dans le sens de ses intérêts.


Après la déposition dans le cercueil des attendus et du jugement du tribunal de Vannes et du Code de l'Environnement Dalloz, il a été procédé à sa mise en terre.



Nous sommes toujours dans le mythe de l'expansion infinie dans un monde limité, le mythe de la croissance sans fin (le "Croissez et multipliez" de la bible patriarcale) qui résoudrait tous nos problèmes économiques, le gigantisme et les concours d'érections. (Entendu sur Arte dans un doc que les logements de la Tour Burj Khalifa, Dubaï, 3 ans après la construction, sont VIDES A 90 % !).  Irresponsabilité envers la planète et ceux qui suivront, qui devront faire avec. La ruine des PIB basés sur la destruction et la réparation, le  tout créant prétendument des richesses. Ce qui était vrai au XVIIIème siècle ne l'est plus devant la pression humaine, la rareté des terres et des ressources, la finitude du monde.Il faut arrêter de traiter la Terre et la nature comme nos poubelles.
STOP à la production de déchets !

LIENS :
Sauvegarde de Bocéliande : cliquer sur les différentes ressources dans le blogroll de gauche. N'hésitez pas à adhérer -en bas du blogroll, prix libre : il n'y a pas de petit don, ils ont besoin de 12 000 € ! Si chaque signataire de la pétition avait donné 1 €, ils seraient sauvés).
A signer : la pétition Pas de Décharge en Borcéliande
La page Facebook "Brocéliande n'est pas une poubelle".
Reporterre : La forêt de Bocéliande menacée par les déchets.
Un article de CHARLIE HEBDO : Après Merlin l'Enchanteur, Merlin l'Eboueur !
D'autres photos de ce reportage à trouver sur mon Pinterest.

Imaginez-vous que j'ai croisé une flèche indiquant un "Sentier des fées" dûment fléché par l’Équipement (DDE), avant d'arriver à Point-Clos !
Image : Morgane sur l'Ile d'Avalon, île des femmes des légendes arthuriennes, suivie de deux photos que j'ai prises sur le site :



"Brocéliande est pareille à ce petit coin de friche que la charrue se doit de respecter. De par le monde, elle représente symboliquement le domaine enchanté où s'est réfugiée la légende, le monde pur et inaltéré des rêves de l'âge d'or. C'est un reflet d'Eden enclos parmi les arbres. Tout ce qu'il reste de nos plus belles rêveries s'y condense. C'est au château de Comper que Merlin a rencontré Viviane pour la première fois, et c'est au fond des eaux claires de son étang, dans un palais de cristal, qu'ils ont enfoui à jamais leur amour... Les milliers de touristes qui viennent là chaque année espèrent trouver et retrouver un peu du Paradis perdu, un parfum magique des "il était une fois". Ils espèrent rencontrer là ce qu'on ne trouve plus ailleurs, un chemin qui s'en retourne à leur rêve d'enfance." Texte de Pierre Dubois.




Toutes ces photos peuvent être agrandies en diaporama en cliquant dessus.